Tao Te King

Tao Te King

traduit et commenté par

Marcel Conche

 

Notre époque est celle de la prise de conscience de l'unité humaine. Dès lors, il est temps que la philosophie accomplisse sa vocation à l'universalité. Comme la nature est cela seul qui s'offre avec évidence à tous les hommes, une philosophie œcuménique ne peut être qu'une philosophie de la Nature. Or, si l'on lit le Tao Te King avec, en pensée, la philosophie naturaliste des Grecs d'avant Socrate, celle, en particulier, d'Héraclite, on se trouve en pays familier, et l'on vérifie que les mêmes évidences essentielles s'imposent à tous les humains, à tous ceux du moins capables d'appréhender la Nature dans l'Ouvert. (Marcel Conche)

Marcel Conche,

agrégé de philosophie, docteur ès lettres, membre correspondant de l'Académie d'Athènes, lauréat de l'Académie Française pour l'ensemble de son oeuvre, est professeur émérite à la Sorbonne. Il est l'auteur de nombreuses publications, notamment aux PUF, dans la collection "Perspectives Critiques" (Orientation philosophique, Temps et destin, Le fondement de la morale, Pyrrhon ou l'apparence, Montaigne et la philosophie, Analyse de l'amour et autres sujets, Vivre et philosopher, Présence de la Nature, Montaigne ou la conscience heureuse, Quelle philosophie pour demain ?), dans la collection "Epiméthée" (Epicure : Lettres et maximes ; Héraclite : Fragments ; Anaximandre : Fragments et témoignages ; Parménide : le Poème, Fragments) et dans la collection "Quadrige" (Essais sur Homère). 

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